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Publié par Haja Lucas Rakotondrazaka le 4 décembre 2013
Great Wall est la seule marche chinoise qui participe au célèbre rallye Paris-Dakar. Elle y a aligné deux 4x4 en 2012 notamment, le SUV Haval et le pick-up Wingle, avec des résultats plus qu’encourageant du point de vue fiabilité. En plus de sa robustesse, la Wingle fait aussi preuve d’une puissance impressionnante. À chaque accélération, on se retrouve littéralement scotché au siège.
Une claque aux détracteurs des marques chinoises. En effet, le stéréotype voudrait que tout ce qui est chinois soit contrefaçon. Et qui dit contrefaçon dit manque de fiabilité. Les performances des 4x4 du constructeur Great Wall démentent formellement ce cliché. Avec le SUV Haval et le pick-up Wingle, la marque chinoise a démontré la robustesse de ses tout-terrains en participant à plusieurs reprises au rallye raid le plus exigeant du monde, le Dakar, avec des résultats probants.
Survivre au désert du Sud du continent américain n’est pas donné. Le fait d’avoir réussi à se tirer des pièges des dunes et autres difficultés jouent en faveur de la marque. Toutefois, en rallye, la fiabilité n’est pas la seule qualité à posséder. La puissance joue également un grand rôle. Dans ce domaine, le Wingle 5 impressionne.
Sur la route digue autour de la ville d’Antananarivo, il a pu en délivrer une petite part. Et le moins que l’on puisse dire et qu’il n’est pas à mettre aux mains de n’importe qui. Les deux premiers des six rapports (NDLR: le Wingle 5 est doté d’une boîte de vitesses à cinq rapports de série et six en option), laissent déjà entrevoir l’énorme potentiel du 2L turbo diesel.
Photos © Haja Lucas Rakotondrazaka
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Mais c’est à partir de la troisième que l’on sent véritablement que ce 4x4 en a sous le capot. La boîte de vitesses et le système de transmission, de fabrication allemande, y sont certainement pour beaucoup. Comme tous les constructeurs dans le monde, Great Wall sous-traite une partie des composantes de ses véhicules, pour les assembler en Chine. Ainsi, les accessoires électroniques du Wingle 5 sont également fabriqués en Allemagne, notamment les commandes automatiques des vitres, les commandes du volant multifonction, et les commandes de changement pour passer du deux roues à quatre roues motrices ou vice-versa.
Ces accessoires sont installés dans un habitacle classique. Pas de grosses innovations à mentionner au niveau du poste de conduite. Par contre, à l’arrière, le constructeur chinois a pensé aux passagers, souvent négligés. En effet, dans certains pick-ups, l’espace à l’arrière est fortement réduit, ce qui transforme les longs voyages en véritable cauchemar.
Sur le Wingle 5, c’est totalement différent. Les jambes des plus grands pourront y trouver leur place facilement sans toucher les sièges avant. Le confort est aussi au rendez-vous pour le conducteur. Avec l’habitacle, les suspensions jouent également un rôle important pour ce confort tant recherché. Les cinq lames à l’arrière et la double triangulation accompagnée d’une barre stabilisatrice à l’avant sont un gage d’une bonne stabilité. Pour ce qui est des éléments en contact direct avec le sol, le Wingle 5 est doté de jantes de 16 pouces (ni trop grandes ni trop petites), deux freins à disques à l’avant et deux à tambours à l’arrière.
Mécaniquement parlant, le pick-up chinois est bien loti. Sur le plan esthétique, il n’est pas non plus en reste. Sa principale particularité se trouve dans la forme de ses vastes élargisseurs d’ailes, qui suivent la forme arrondie des roues. En option, on peut bien évidemment ajouter plusieurs ornements comme le pare-buffle à l’avant ou encore le canopy à l’arrière. Histoire de taper un peu dans l’œil !