Mis en ligne par Ignace de Witte le 4 mai 2012
La nouvelle Swift est une des rares petites citadines à offrir le système d’entrée sans clef. Il suffit d’avoir le petit boîtier en poche (ou dans le sac à main) et une simple pression sur le bouton de la poignée et la voiture vous accueille par un bip bip amical. Une pression sur le bouton «start», et elle démarre. Une fois au volant, même dans cette version sage de 75 chevaux, on apprécie le caractère très vif de cette petite voiture, qui, sans être une voiture de course, permet de semer les coyotes comme le bip-bip du dessin animé!
Parmi les petites citadines qui font craquer ces dames, il y a la Citroën DS3, la Mini et il y a maintenant la Suzuki Swift. Celle-ci se démarque de la concurrence par un prix plus abordable, sa rareté sur nos routes et le fait que la marque japonaise est connue pour ses motos hyper sportives (750 GSXR et autres Hayabusa). Et, effectivement, Le moteur de 1,3 litre turbodiesel délivre 75 chevaux et 190 Nm de couple à 1750 tr/min.
Ce sont des valeurs qui n’ont rien d’exceptionnel mais, en combinaison avec un poids en ordre de marche d’à peine 1065 kg et une boîte manuelle à 5 rapports bien étagés, elle accélère assez fort: 12,7 secondes pour le zéro à 100km/h. On n’est pas encore au rapport poids/puissance d’une moto de la marque, mais la Swift joue clairement la carte de la légèreté pour améliorer ses performances.
La tenue de route ne suscite aucun commentaire: la Swift est très stable, juchée sur ses belles jantes alliage de 16 pouces chaussés de Continental 185/55 R16. Le freinage fait appel à 4 disques, alors que bon nombre de petites citadines se contentent de tambours à l’arrière.
Et quand il s’agit de se garer, on apprécie les 3m85 de long de la Swift! Évidemment, on ne peut pas tout avoir et si vous voulez ramener cette splendide petite commode trouvée chez le brocanteur, il faudra rabattre la banquette arrière et pousser un peu, mais cela devrait entrer (892 litres de capacité, sièges repliés). Sinon, quand la banquette est en place, le coffre est assez petit, mais sans que cela soit un problème au quotidien.
La ligne générale est très réussie, et pour cause: la Swift a été dessinée en Europe (bureau de style à Paris), pour l’Europe. Les montants de pare-brise et latéraux sont de couleur noire, comme sur Mini. Les vitres sont teintées d’origine. L’acheteur a le choix entre plusieurs coloris de carrosserie et, à l’instar des Mini et DS3, il peut opter pour une Swift bicolore, avec le toit d’une couleur opposée à la carrosserie et des rétroviseurs assortis.
Photos © vroum.info
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On notera que la Swift est une 4 places en version 3 portes et une 5 places en version cinq porte: une singularité Suzuki. Autre singularité de la marque japonaise: en version GLX de notre essai, la voiture est livrée avec un régulateur de vitesse mais sans radar de recul. Il faut comprendre dans ce choix du constructeur que la Swift est à l’aise en ville mais qu’elle sait aussi se montrer agréable sur les longues distances. Et en plus, elle a un appétit d’oiseau: son réservoir de 42 litres lui confère une autonomie de près de 1000 km!
Cette version GLX nous a paru très vive mais pour les amateurs de sensations fortes, Suzuki propose une Swift Sport avec un moteur 1,6 litre essence délivrant 135 chevaux et 160Nm de couple, soit presque la puissance d’une Suzuki GSX-R débridée (moto)!
À partir de 16.900 €. Prix du modèle essayé: 21.590 €.