Mis en ligne par
Ignace de Witte
le 4 avril 2009
Photos © vroum.info
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Opel a gardé le nom mais le nouvel Agila n’a plus rien à voir avec son prédécesseur. C’est toujours un minispace mais il abandonne son look de Frigidaire et il s’inspire maintenant plutôt de la Mercedes Classe A, voire de la Peugeot 1007 ! C’est un véhicule à vocation citadine mais son moteur puissant lui permet d’aborder les trajets routiers sans problème. Cerise sur le gâteau: en version de base, L’Agila est moins chère qu’une Logan!
L’Opel Zafira est numéro 1 des ventes de monospace en Europe, essentiellement grâce à sa motorisation généreuse qui en fait un véritable TGV de la route. Il semble que la marque au blitz (éclair en allemand) veuille également faire sa place au soleil dans le créneau des minispaces citadins avec la nouvelle génération d’Agila. Kolors nous a prêté une Agila 1,3 litre diesel en finition «Enjoy» pour nous en convaincre.
Première impression: le look général est flatteur. On est à des années lumières de l’Agila première génération, et de son look emprunté à Frigidaire (marque déposée) ! Il y a un peu de Mercedes classe A, voire de Peugeot 1007 dans cette nouvelle Agila.
On est tout de suite surpris par l’espace intérieur très généreux aux places avant. Le pare-brise est éloigné du conducteur et le capot est invisible, même avec le siège en position haute maximum. Le levier de vitesse, situé au tableau de bord tombe bien sous la main. Dommage que le maniement de la boîte de vitesses de notre modèle d’essais soit un peu rugueux. Par contre, l’étagement est parfait et avec la puissance généreuse du moteur diesel, l’Agila se montre très agile en ville.
Le moteur a même assez d’allonge pour envisager de grands parcours sans crainte. On sera juste un peu gêné par le niveau sonore dans l’habitacle, un peu plus présent sur route qu’en ville. Mais il suffit de monter un peu le son de l’autoradio pour l’oublier. L’Agila a de bonnes reprises, qui permettent d’entreprendre des dépassements en toute quiétude sur la 4 voies.
La surprise de l’espace à l’intérieur de l’habitacle n’a d’égal que la surprise de l’espace dans le coffre arrière, qui est lui au contraire tout rikiki (225 litres). Une poussette canne pliée y tient tout juste! Heureusement, il y a une astucieuse trappe sous le plancher du coffre qui dévoile un espace de rangement supplémentaire de 35 litres et la banquette arrière est rabattable et, en pratique, l’incontournable sortie au supermarché ne pose aucun problème, avec plus de 1000 litres de capacité. Le hayon est très large, ce qui facilite le chargement.
Un capot avant très court, un coffre arrière peu volumineux: cela contribue à faire de l’Agila un véhicule compact (3,74m) , qui se gare facilement en ville, aidé en cela par une direction assistée agréable, de bons rétroviseurs, une bonne vue dégagée à l’avant, la position surélevée des sièges et un rayon de braquage d’à peine 9,6m. Ces dames pourront effectuer des créneaux d’enfer, devant le regard ébahi de ces messieurs!
Au volant (réglable en hauteur), on a de bonnes sensations en toutes circonstances. Le compte-tours est installé en «pop up» sur la planche de bord. L’habitacle contient plusieurs rangements pratiques, notamment un qui est génial, sur le dessus de la planche du tableau de bord et qui peut accueillir des CD. Les commandes de l’auto-radio sont au volant, la clim est efficace et pas trop bruyante, bref, voyager à bord est un plaisir, pour 5 personnes. Le châssis est stable et on se sent en confiance.
Sous le capot, on a le choix entre une motorisation essence (3 cylindres 1000 cc d’origine Suzuki qui développe 65 CV) et une motorisation diesel (4 cylindres 1,3 litre common rail de 75 CV) qui était la motorisation de notre véhicule d’essai. Les deux sont peu gourmands en carburant, voire très écologiques: 120g de CO2/km tous les deux, soit un bonus de 700 €.
Cela place l’Agila essence à 13.200 € en version de base , moins cher qu’une Logan!, et la diesel à 16.725 € en version «Enjoy» (bonus déduit). Et à ce tarif, on a droit à un équipement de série très fourni, comprenant (finition «enjoy») l’ordinateur de bord, les rétroviseurs électriques, la banquette fractionnable, la climatisation, les sièges avants réglables en hauteur, la direction à assistance électrique variable en fonction de la vitesse, les jantes 15 pouces (alliage sur option) chaussées de pneus 185/60/15, sans oublier l’ABS, 4 airbags.
En ces temps de crise, et sur une île qui fait 223 km de circonférence, l’Agila est un choix malin.
