Mis en ligne par Ignace de Witte le 4 juin 2014
Il y a trois voitures qui constituent le cœur des ventes du segment des petites citadines premium: Audi A1, Citroën DS3 et Mini. Cette dernière vient d’être entièrement revue et corrigée. Sa principale évolution concerne ses dimensions, à la hausse, ceci afin de satisfaire une clientèle de plus en plus masculine. Celle-ci ne devrait pas non plus être indifférente aux nouvelles motorisations, le nouveau trois cylindres essence est particulièrement convaincant (il équipera d’ailleurs la future petite BMW série 2).
La marque Mini appartient à BMW depuis 2001 et a vu ses ventes exploser les prévisions les plus optimistes: 2,8 millions de véhicules produits depuis 2001, distribués dans plus de 100 pays. L’usine historique d’Oxford produit 900 Mini par jour et ne peut plus suivre la cadence: une nouvelle usine a donc été construite à Graz (Autriche) et une autre à Born (Pays-Bas).
La Mini «new age» en est à sa troisième génération, baptisé F56. Tout a changé mais c’est toujours, au premier coup d’œil, une Mini. Tous les éléments de carrosserie ont évolué, en douceur, et seul un habitué de la marque notera les différences. Il n’y a que de nuit que la nouvelle Mini se démarque nettement de la précédente génération, grâce à ses feux à leds (option) qui lui confèrent une signature visuelle unique.
Ces feux à leds sont adaptatifs et ne nécessitent donc plus de jongler entre feux de route et feux de croisement à l’approche d’un véhicule arrivant en sens inverse, ce qui ajoute au confort de conduite. Les feux diurnes en forme de fer à cheval rappellent furieusement les «angel eyes» des BMW !
Photos © vroum.info
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Philippe-Alexandre Rebboah, Directeur Général LEAL Réunion, Damien Vally, nouveau chef de vente BMW/MINI, et Julia Huelbert, chargée de communication-marketing, ont non seulement organisé une conférence de presse pour le lancement de la nouvelle Mini mais également une grosse manifestation à l’Espace Oméga de Cambaie (Saint-Paul) à laquelle plusieurs centaines de propriétaires de Mini ont participé (merci les réseaux sociaux) au point de créer un embouteillage sur la quatre voies car ils avaient décidé d’arriver en cortège. Au menu: show de cascadeurs façon Yamakazies et géants habillés de lasers, good music et de quoi se restaurer, sans oublier toute la gamme Mini qui était présentée avec en grande vedette la nouvelle Mini, qui fut littéralement prise d’assaut!
La nouvelle Mini est plus longue de 98mm, plus large de 44mm et plus haute de 7mm (soit L = 3821mm, l = 1727mm et h = 1414mm). L’empattement a augmenté de 28 mm (2 495 millimètres), les voies se sont élargies de 42 mm à l’avant et de 34 millimètres à l’arrière. Quant aux roues, elles vont de 15 à 18 pouces selon la finition et les options choisies. Bref, la Mini est de moins en moins une MINI voiture, pour le plus GRAND bonheur de ses occupants!
Le centre de gravité est également plus bas (meilleure tenue de route) et grâce à l’emploi d’aciers spéciaux, la coque est à la fois plus rigide et plus légère. La Mini a également évolué vers plus d’agrément de conduite grâce à ses nouveaux moteurs dont cet étonnant bloc trois cylindres essence de notre modèle d’essai, très performant et économiques à l’achat comme à l’utilisation: il est dorénavant possible d’avoir une Mini One pour 24.000 € (1,2 litre essence 102 chevaux et 180 Nm de couple). La boîte manuelle à six rapports permet d’être toujours dans les tours et la fonction «stop & start» de faire des économies de carburant dans les bouchons et quand le feu est rouge.
Quant au système «double vanos» (calage variable des arbres à cames) et le système «Valvetronic» de levage variable des soupapes, ces deux technologies développées et mises au point par BMW permettent d’adapter la distribution au régime et à la sollicitation du moteur, qui reste ainsi très souple d’utilisation. En clair: ça repart dès les plus bas régimes et ça ne manque pas de souffle pour aller chercher la puissance tout en haut dans les tours. Un signe qui ne trompe pas sur la qualité de ces nouveaux blocs trois cylindres mis au point par Mini: on devrait les retrouver sur la future petite BMW série 2 qui sera, ne l’oublions pas, une traction avant (oh, my god)!
Côté conduite, on est toujours dans une Mini: c’est assez raide de suspension (on «lit» bien la route), la direction est d’une précision diabolique et très réactive et on vire bien à plat, bref, «conduite sportive acceptée»! Le tout dans un habitacle plus confortable, avec notamment davantage de plastiques moussés, un choix entre 6 couleurs d’éclairage d’ambiance, l’entrée dans l’habitacle et le lancement du moteur sans clef (il suffit de l’avoir en poche).
Le combiné d’instruments situé en face du conducteur, sur la colonne de direction, reprend les informations relatives à la conduite alors que le grand cadran rond central, indétrônable car cela fait partie de l’adn de la mini historique, est dorénavant plus orienté réseaux sociaux: Facebook, Twitter, Deezer, Napster, etc. c’est carrément le prolongement de votre smartphone! Il permet également d’afficher la notice d’utilisation du véhicule en version numérique. Sans oublier l’affichage des fonctions classiques de tout bon ordinateur de bord qui se respecte: consommation, entretien, trajets, moyennes, pression des pneus, etc.
La Mini hérite d’équipements de sécurité des véhicules haut de gamme du groupe BMW: lecture des panneaux de signalisation, système anti-collision, régulateur de vitesse adaptatif, système d’aide au stationnement «park assist», etc. Les sièges cuir de la Mini sont une option qui mérite d’être envisagée car ce sont de véritables chefs d’œuvre, qui semblent sortis tout droit d’un authentique club londonnien, et ils confirment le caractère premium du véhicule.
D’un point de vue sécurité, la Mini offre toute la panoplie habituelle d’airbags, etc. mais aussi du nouveau: un capot moteur actif, qui se lève légèrement côté pare-brise en cas de collision avec un piéton pour éviter que celui-ci ne percute violemment le pare-brise avec sa tête. Bref, la Mini est toujours 100% british, mais avec certaines concessions à la Deutsche Qualität de la maison mère BMW.
L’exemplaire versatilité qui a fait le succès de la Mini est également toujours là: jusqu’à un mois avant sa production, il est possible de changer la couleur de carrosserie de sa voiture, vous la vouliez rose à toit bleu, et vous la voulez maintenant verte à toit rouge, aucun problème (ce n’est qu’un exemple)! De plus, localement, LEAL Réunion est capable de jouer sur les jantes, les stickers, les échappements, les coques de rétroviseurs, etc. Au final, vous avez l’assurance d’avoir une voiture absolument unique, qui reflète votre personnalité.
La marque Mini a subi une légère baisse de ses ventes en 2013 à La Réunion mais moins importante que la moyenne du marché, preuve qu’elle grignote des parts de marché, par l’étoffement de sa gamme (7 modèles différents) et par leur qualité, de plus en plus appréciée par les amateurs de véhicules à forte personnalité.