Mis en ligne par
Ignace de Witte
le 4 février 2012
Photos © vroum.info
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La nouvelle Classe A n’a absolument plus rien à voir avec l’ancienne Classe A. Elle bouleverse les idées reçues et vient clairement marcher sur les plate-bandes de la BMW série 1 et la nouvelle Audi A3. Mercedes rajeunit son image de marque. Il y a un signe qui ne trompe pas: les Mercedes grises, blanches et noires sont encore les plus courantes mais les clients commencent à commander des voitures de couleur plus fantaisie, rouge ou bleu.
Didier Legendre, directeur commercial Mercedes Réunion, le dit clairement: «Il y a un vrai enjeu commercial sur ce modèle à volume de vente important, mais également un vrai enjeu d’image, plus jeune, plus dynamique. On risque peut-être de perdre quelques clients de l’ancienne Classe A mais, par rapport à ceux qu’on va gagner, on n’est absolument pas inquiet en ce qui concerne les ventes!»Effectivement, Mercedes a conservé le nom de Classe A mais c’est maintenant un véhicule qui n’a plus rien à voir avec celui que l’on connaissait.
Dès le premier coup d’œil, on sent que la cible, c’est le client qui hésite entre une BMW série 1 et une Audi A3. Avec cette nouvelle Classe A, Mercedes risque de mettre tout le monde d’accord! D’autant plus que le tarif démarre à 31.500 € en version essence et 32.900 en version diesel, toutes deux avec un équipement de base très correct.
Nous avons pour notre part essayé la version A 200 CDI à boîte auto à 7 rapports (palettes au volant type F1), notamment sur la RN 2 (quatre voies), sur le parcours de la spéciale de Bagatelle et jusqu’à la cascade Niagara à Sainte-Suzanne. Les 136 CV sont bien tous là quand on sollicite la pédale d’accélérateur et l’étagement de la BVA autorisent de belles montées en régime.
La tenue de route est parfaite. La suspension est typée sport (débattements courts): on vire donc bien à plat, même dans les virages serrés. Il faut juste ralentir au passage des dos d’âne, sous peine de malmener les passagers arrières.
L’A 200 CDI n’est pas une voiture de sport mais on se fait déjà bien plaisir, au moins autant qu’avec une BMW série 1 à motorisation identique. Et quand on la mène à un train de sénateur, la nouvelle Classe A est un véritable salon sur roues, offrant tout le confort auquel sont habitués les clients de la marque à l’étoile.Au niveaux des prestations, la nouvelle Classe A de Mercedes est une sérieuse alternative à la BMW série 1 et l’Audi A3.
Mais une voiture, ce n’est pas seulement un achat, c’est aussi un budget entretien et carburant. Cotrans compte séduire de nouveaux clients avec son «contrat d’entretien + extension de garantie». Le tarif de cette prestation est très raisonnable. Par exemple, pour une durée de 5 ans et un kilométrage de 60.000 km, cela coûte 3047 €, soit à peine 600 € par an, un argument auquel son particulièrement sensibles ceux qui choisissent une marque plutôt qu’une autre pour la tranquillité.
Avec un «contrat d’entretien + extension de garantie», on se met à l’abris de bien des mauvaises surprises durant tout le temps où on conserve la voiture et on récupère facilement cet investissement lors de sa revente (le concessionnaire vous la reprend les yeux fermés).
Cotrans place donc à juste titre de très grands espoirs dans cette nouvelle Classe A et espère bien en commercialiser entre 120 et 150 unités par an, un chiffre à comparer avec les 195 Mercedes VP tous modèles confondus commercialisés en 2011 à La Réunion.
Plus de la moitiés des ventes de VP Mercedes en 2013 seront donc constitués de Classe A, un objectif ambitieux mais à la portée de Cotrans, car c’est un véhicule qui va séduire non seulement les particuliers mais également les entreprises, grâce à une version A 180 CDI émettant à peine 98 grammes de CO2 /km, ce qui se traduit par une TVTS très faible.
