Mis en ligne par
Ignace de Witte
le 14 novembre 2017
Photos © vroum.info
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La Picanto a eu droit à un peu plus qu’un simple lifting de mi-carrière: nouveau châssis, tous les plastiques avant et arrière ont été redessinés, et sous le capot, on trouve un pétillant petit 3 cylindres de 998cc, un moteur de moto qui délivre 67CV et qui emmène à vive allure cette petite puce des villes d’à peine 860kg.
C’est une mini citadine, mais qui transporte quand même 5 personnes! Et elles n’auront plus aucune difficulté à se hisser à bord puisque La Picanto trois portes est retirée du catalogue et qu’elle n’est plus disponible qu’en version cinq portes.
L’avant: à gauche la nouvelle. L’arrière: la nouvelle à droite.
Comme le dit si bien mon ami Salim: «On n’a pas de deuxième chance pour faire une première bonne impression». Et la Picanto, la première impression qu’elle inspire, c’est que cela doit être la voiture parfaite pour le ou la jeune qui a décroché son premier job et qui a besoin d’un véhicule pour aller travailler.
Tout d’abord, elle est craquante, bien dessinée: les studios de design de Francfort (Allemagne) et Namyang (Corée) ont bien travaillé. Ensuite, elle est vive, grâce à son excellent petit moteur de moto de 67CV. Enfin, cette troisième génération de Picanto est très bien équipée.
Kia et sa sœur siamoise Hyundai ont appris le métier en assemblant en Corée des voitures japonaises et force est de constater que les Coréens apprennent vite: chaque nouvelle génération de voiture fait un pas en avant plus important que les marques européennes.
Ainsi, cette nouvelle Picanto présente des nouveautés qui sont loin d’être simplement esthétiques. Le châssis est entièrement nouveau, composé maintenant de 44% d’acier à haute résistance (contre 22% précédemment), plus rigide et moins lourd de 23kg.
Elle prend 5mm en hauteur (1.485mm), mais sa longueur et sa largeur restent inchangées (3.595mm x 1.595mm). Par contre, l’empattement a été rallongé de 15mm, pour atteindre 2.400 mm (pour la stabilité et l’habitabilité), le porte-à-faux avant a été diminué de 25mm et le porte-à-faux arrière augmenté de 10 mm, de sorte que le volume du coffre passe de 200 à 255 litres (1.010 litres banquette rabattue).
À l’avant, le «tiger nose», signe caractéristique des calandres Kia, se prolonge maintenant jusqu’aux blocs optiques et la prise d’air est évasée vers le bas, ce qui lui donne visuellement plus d’assise au sol. À l’arrière, la vitre du hayon est moins haute alors que le bouclier remonte. Les blocs optiques avant et arrière sont nouveaux.
À l’intérieur, la planche de bord a été entièrement redessinée et relevée de 15mm, pour dégager de l’espace au niveau des genoux. Le grand écran tactile est réservé à la finition supérieure, en finition de départ, on a droit à un autoradio classique.
Les sièges sont nouveaux, plus accueillants. Le comportement dynamique de la nouvelle Picanto est également meilleur que celui de l’ancienne. D’une part, les barres antiroulis sont plus épaisses de 2mm, pour mieux contrôler les mouvements de caisse en virage, et, d’autre part, la nouvelle répartition des masses (porte-à-faux avant plus court et empattement plus long) diminue le piquage du nez au freinage.
La démultiplication de la direction a également été modifiée, pour être plus réactive aux mouvements du volant. On passe de 3,4 à 2,8 tours de volant de butée à butée, ce qui est appréciable lors des manœuvres de stationnement, mais aussi de façon générale pour circuler en ville.
Le moteur 3 cylindres de 67CV est très bien, car la voiture est légère, mais la Picanto est également disponible avec un moteur 4 cylindres 1,2 litre essence développant 84CV, un choix qui peut être intéressant si vous circulez souvent avec 5 personnes à bord, dans les Hauts de l’île, si vous empruntez souvent la route des Tamarins ou si vous voulez tracter une remorque. Ce bloc 84CV sera d’ailleurs remplacé par un nouveau bloc développant 100CV en fin d’année.
En résumé: la nouvelle Picanto surpasse l’ancienne à tous les niveaux!
