Mis en ligne par Ignace de Witte le 4 avril 2010
Lors de l’essai de la i30, nous ne tarissions pas d’éloges sur cette nouvelle Hyundai, dont la montée en qualité était surprenante et lui permettait de venir concurrencer les meilleures production européennes du segment des familiales compactes, à un prix moindre. Avec le système Blue Drive, qui arrête et redémarre automatiquement le moteur au feu rouge, la Coréenne ajoute une corde à son arc: les économies d’énergie.
« i » comme intelligence et innovation: l’i30 prend le train en marche des économies d’énergie avec un système aussi simple qu’efficace pour limiter la consommation (donc les rejets de CO2). Avec le système Blue Drive, dès que vous vous arrêtez, à un feu rouge par exemple, le moteur s’arrête et il redémarre automatiquement dès que le feu passe au vert. Plus vous roulez en ville, plus le système vous permet de réaliser des économies de carburant car, mine de rien, on passe beaucoup de temps à l’arrêt en ville: feu rouge, stop, passage pour piétons et surtout embouteillages. Pour actionner le système, rien de plus facile: vous débrayez, vous mettez au point mort et vous relâchez l’embrayage.
Le voyant vert « auto-stop » s’allume au tableau de bord. Le moteur s’arrête mais, contrairement à l’action de couper le contact avec la clef, les accessoires continuent à fonctionner (clim’, radio, etc.). Pour redémarrer, il suffit d’enfoncer la pédale d’embrayage. Ce système est intelligent car si vous ne vous arrêtez qu’une fraction de seconde, vous n’allez pas mettre au point mort et donc le moteur ne va pas s’arrêter. Simple mais également bien pensé: pour que la clim continue de fonctionner moteur éteint, le compresseur est mû non pas par une poulie en bout de vilebrequin mais par un moteur électrique. Et pour préserver la batterie, au bout de 3 minutes à l’arrêt, le moteur se remet en route automatiquement.
Photos © vroum.info
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En ce qui concerne le reste, relisez notre essai de l’i30, elle n’a pas une ligne très originale mais elle plaît et respire la solidité. L’arrière très vertical, comme un break, permet d’avoir un volume de coffre intéressant, tout en préservant l’espace des places arrières. L’équipement est très complet, comme toute asiatique qui se respecte, et la finition est irréprochable, très proche d’une Allemande. D’un coup d’œil au tableau de bord on sait si les marmailles derrière ont bien fermé les portes et bouclé leur ceinture. Il y a une prise iPod et USB pour qu’ils écoutent leur MP3 sur la sono de la voiture (encore que parfois, pour les oreilles des parents, c’est préférable que les enfants écoutent leur musique avec le casque)!
Sous le capot, nous retrouvons sur le modèle essayé un bloc Diesel de 1582 CC développant 85 kW, soit 115CV, que l’i30 partage avec sa sœur siamoise, la Kia Ceed. Ce moteur est plein de couple et il est en plus assisté d’une excellente boîte de vitesses à 6 rapports.
La tenue de route est au niveau des meilleures françaises (référence du segment), grâce à une suspension réglée plus « sport » que « confort ». Difficile de lui trouver des défauts à cette voiture, si ce n’est, peut-être, une insonorisation du compartiment moteur qui est perfectible, mais certains aiment entendre leur moteur.
Après s’être fait une belle place au soleil de la Réunion sur le segment des SUV avec le Tucson et le Santa-Fé, Hyundai, s’attaque aux marchés des citadines et des familiales compactes avec une toute nouvelle gamme : i10, i20 et i30 vraiment surprenante. Malgré la crise et donc un marché de plus en plus impitoyable, Hyundai tire son épingle du jeu grâce à ses tarifs qui, bien qu’en légère hausse, restent plus attrayants que la concurrence. Comptez 25.200 € pour le modèle « GLS luxe » essayé (cuir, belles jantes, radar de recul, peinture métal, etc. et surtout le système Blue Drive, qui est vraiment génial), sinon, l’i30 de base est disponible à partir de 19.730 €.