Mis en ligne par
Ignace de Witte
le 4 septembre 2016
Le Ford Ranger commercialisé par la CMM n’est peut-être pas aussi sexy qu’un Hummer mais il est plus compatible avec le business plan de votre petite entreprise ! C’est une valeur sûre, un petit camion qui n’a pas peur de se salir. La 4ème génération s’adapte au fait que ce type de véhicule est un VU (Véhicule utilitaire) mais aussi, et de plus en plus, un SUV (Sport utility vehicle) et il est disponible en finition «haut de gamme» qui n’a plus rien à envier aux luxueuses berlines.
Aux USA, les deux modèles les plus connus de la gamme Ford sont la Mustang, pour l’image sportive, et le pick-up FT 150, le best-seller américain. Ces deux modèles sont techniquement cohérents avec le fait que les états-Unis détiennent les plus importantes réserves de pétrole du monde, devant les pays arabes et devant la Russie !
Dans le reste du monde, les modèles Ford qui se vendent le mieux ont des motorisations plus modestes! Mais ils n’en sont pas moins intéressants, comme par exemple le Ford Ranger, un bon gros pick-up de bucheron, commercialisé sur 180 marchés dans le monde.
Photos © vroum.info
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Bon, le Ranger n’est pas aussi impressionnant que le FT 150 mais il en impose quand même. «Quand vous regardez la façon dont nos clients utilisent leurs véhicules, il est important que le Ranger se présente et fonctionne comme un outil fiable et robuste», explique Dave Dewitt, directeur du design extérieur pour Ford Asie-Pacifique. Sa qualité de construction fait qu’il va rester «comme neuf» assez longtemps, même si vous lui menez la vie dure.
Par exemple, la dimension du filtre à air est énorme, pour assurer une filtration correcte dans les pires conditions de poussière ou sable. Et le Ranger peut franchir des gués de 80 cm, soit au dessus de la roue.
Esthétiquement, la nouvelle génération adopte une nouvelle calandre avant et de nouveaux blocs optiques. Dans l’habitacle, un ordinateur de bord avec écran tactile de 8 pouces fait son apparition, de même que certaines nouveautés hi-tech, comme par exemple la caméra intégrée au pare-brise qui lit les panneaux de signalisation.
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L’équipement est visiblement à la hausse, avec un système de contrôle de pression des pneumatiques, des radars avant et arrière, des aides à la conduite (alerte franchissement de ligne, détection somnolence, radar anti-collision). Côté pratique, on note la présence d’une prise 220 volts. L’agrément de conduite est renforcé grâce à la nouvelle direction à assistance électrique en de la vitesse (EPAS), qui permet une direction plus précise avec un meilleur toucher de route.
Question motorisation, le Ranger est toujours disponible en turbo diesel uniquement: un 4 cylindres 2,2 litres développant 130 ou 160 chevaux et un 5 cylindres 3,2 litres développant 200 chevaux. La version essayée était équipée d’une boîte manuelle à 6 rapports. Pour rappel, en cas de batterie faible, une boîte manuelle permet de pousser le véhicule pour le démarrer, pas une boîte automatique…
Confronté au même parcours tout-terrain que le Toyota Hilux, sur le circuit Félix Guichard, le Ford Ranger offre les mêmes prestations: devers, montée, descente. Le Ford Ranger dispose d’un sélecteur de transmission comportant trois positions: 2H (2 roues motrices, rapports longs, pour la route) 4H (4 roues motrices, rapports longs, pour les chemins et route mouillée) et 4L (4 roues motrices, rapports courts, pour les franchissements).
En deux roues motrices, c’est une propulsion. Cela permet d’économiser le carburant. Sur les 4x4 très anciens, on passe de 2 roues motrices à 4 roues motrices en agissant sur un bouton situé au niveau de chaque moyeu du train avant. On embraye ainsi manuellement les roues avant, qui sinon, sont libres. Sur les nouveaux 4x4, comme ce Ford Ranger, on ne doit plus s’arrêter et descendre du véhicule, le système est électromécanique et opérable en roulant. Dernier point important: le nouveau Ranger adopte un différentiel arrière à verrouillage électronique.
