Mis en ligne par
Ignace de Witte
le 4 novembre 2007 (dernière modification le 4 juin 2009)
Fiat est propriétaire des marques Alfa-Roméo et Ferrari. Chaque marque est totalement indépendante mais cela n’empêche pas un certain air de famille. Par exemple, les phares de la nouvelle Bravo rappellent beaucoup ceux d’une Ferrari et sa ligne générale se rapproche de celle d’une Alfa 147. Quant à l’agrément de conduite, ce n’est certes pas une Ferrari mais il est nettement au dessus de la moyenne de la catégorie, en version 120 ch (culasse 8 soupapes) et encore plus en version sport 150 ch (culasse 16 soupapes).
Y a pas à dire, les Italiens savent faire de belles voitures. La nouvelle Bravo est absolument magnifique, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Les roues en alliage de 17 pouces sont très belles, chaussées de Pirelli P7 en 225/45 R 17. Lors d’un passage à la station-service la nouvelle Fiat a suscité des commentaires admiratifs de la part des badauds, plusieurs n’hésitant pas à dire qu’elle ressemble à une Alfa-Roméo, ce qui est un joli compliment. Invités à s’asseoir à la place conducteur, ils ont tous confirmé leur première impression: Fiat a réalisé d’énormes progrès en terme de qualité des matériaux, d’assemblage, de design.
Le look carbone de la mousse du tableau de bord est plaisant à l’œil et au toucher. Seuls ceux qui ne sont pas des habitués de la marque ont relevé la course très longue de la pédale d’embrayage (au bénéfice de la pression à exercer, très faible). C’est un embrayage autoréglable, sans course à vide.
Photos © vroum.info
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Au fur et à mesure de l’essais, on tombe sous le charme latin de cette Bravo, qui n’usurpe pas son nom! Par exemple, l’assistance de direction étant électrique, Fiat a pensé à la rendre réglable: un petit bouton au tableau de bord permet de choisir entre une direction très légère (position city), idéale pour les manœuvres de stationnement, ou une direction qui privilégie la tenue de cap sur la route, un peu plus rigide.
La nuit tombée, on apprécie l’éclairage additionnel dans les coins (projecteurs situés sous le pare-chocs), qui s’allume automatiquement quand on braque les roues à droite ou à gauche. Et un grand bravo pour l’avertisseur sonore d’oubli de bouclage des ceinture: audible mais sachant rester discret. C’est très énervant le bip-bip strident qui retentit dès qu’on introduit la clef de contact sur certaines voitures sans avoir d’abord bouclé sa ceinture.
La Bravo est une vraie familiale, comme le sont traditionnellement les Fiat, et les places arrières accueillent correctement trois adultes. La banquette arrière est évidemment rabattable 1 tiers 2 tiers. Dans le coffre, qui est étonnement vaste pour une 5 portes compacte, on trouve sous le plancher une vraie roue de secours et pas une roue galette.
Sur la route, grâce à son diesel 2 litres injection directe «multijet», turbo et intercooler, la Bravo 120 ch est vive, d’autant plus que la voiture ne pèse que 1320 kg à vide. Il faut juste s’habituer à la première «italienne», c’est à dire un peu longue par rapport aux boîtes françaises. Une première un peu longue se traduit par le fait qu’au feu rouge par exemple, on se fait un peu distancé sur les premiers mètres par les autres véhicules mais qu’on les rattrape très vite ensuite et qu’on les double au passage du deuxième rapport. Selon les chiffres fournis par le constructeur, la Bravo 120 ch passe de 0 à 100 km/h en 10,5 secondes.
Quant à la Bravo Sport, elle sort 150 ch du même 4 cylindre diesel, essentiellement grâe à une culasse qui passe de 8 à, 16 soupapes. Mais ce n’est pas tout: elle adopte également une boîte de vitesses à 6 rapports au lieu de 5 sur la 120 ch. Côté châssis, la Sport a une suspension rabaissée et notre modèle d’essai avait l’option (850 €) jantes 18 pouces, chaussées de Pirelli (évidemment) P Zero Rosso en 225/40/18. En ce qui concerne l’intérieur, la version Sport se distingue par un pédalier en alu, le volant, le pommeau du levier de vitesse et le frein à main en cuir. notre modèle d’essai était également équipé d’un toit ouvrant (option).
