Mis en ligne par Ignace de Witte le 4 juin 2018
Scrambler est le nom d’un modèle qui a connu beaucoup de succès dans les années 60 et 70. Ducati, qui appartient maintenant au groupe Volkswagen, l’a remis au goût du jour en suivant la mode «néo-rétro», pour séduire une clientèle de motards qui veulent une moto facile à vivre, mais quand même capable de s’amuser un peu.
La SOGECORE a organisé une journée d’essais sur le circuit de la Jamaïque, à laquelle nous ne pouvions pas ne pas participer. Plusieurs modèles étaient disponibles et nous avons choisi une Scrambler 800cc, car elle répond à un marché clairement identifié : les motards qui veulent une moto qui offre le plaisir des motos simples d’antan, la fiabilité en plus.
Son guidon de trail, sa position de conduite sénatoriale et sa selle basse (760 mm de hauteur de selle) mettent en confiance. Dès les premiers tours de roue, on a l’impression que c’est notre «daily» depuis des années. Sa facilité de prise en main donne des ailes et on s’amuse vite à prendre de l’angle et soigner ses trajectoires, même avec les pneus mixtes!
Le moteur en L refroidi par air est repris de la Monster 796, avec 12 chevaux de moins, soit 75. Il est donc très souple mais sait aussi monter dans les tours, de sorte que tout le circuit de la Jamaïque est faisable en restant en 2e, d’autant plus qu’une chicane sur la longue ligne droite calmait les ardeurs des plus fous. Si on attaque un peu sur ce circuit sinueux, personne ne peut vous doubler, surtout pas la Diavel, pour qui c’est pas trop son truc les pistes de karting.
Photos © vroum.info
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De l’avis de tous les essayeurs, la Scrambler est une moto «super copine», qui se manœuvre facilement à l’arrêt (malgré un angle de braquage assez faible), en restant assis sur la machine, car on a les deux pieds bien à plat par terre et la moto est légère (186 kg). Les pneus mixtes (Pirelli MT60 RS) ont un grip suffisant sur route et ils ne vous laisserons pas pédaler dans la semoule sur la plage.
Sa selle à grosses nervures, sa grille de phare, ses flancs de réservoir, etc. lui donnent une note nostalgique à la Royal Enfield, mais son allumage et son injection électroniques, ses freins à disque, sa fourche inversée Kayaba, etc. sont tout ce qu’il y a de plus moderne (et fiable).
La recette «néo-rétro» de cette Scrambler 800cc fonctionne tellement bien que Ducati a sorti une 1000cc sur le même principe, qui vient justement d’arriver en concession.