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Mis en ligne par rédaction le 15 mars 2023

DS 7 (présentation)

Le premium ne s’arrête pas à la voiture

Un peu plus de 4 ans après son lancement à La Réunion, la DS 7 fait l’objet d’un restylage de carrosserie, tout en finesse, mais, plus important : la marque s’engage dans une démarche globale de «très haut niveau de service». Il est vrai qu’on n’achète pas un bijoux dans une quincaillerie, le client d’un véhicule premium veut un «parcours client haut de gamme», et cela ne s’arrête pas à l’achat ni même au SAV, cela va beaucoup plus loin.

Joignant le geste à la parole, JCA (Jules Caillé Autos, la branche du groupe Caillé qui gère les cartes Peugeot, Opel et DS) a tenu sa conférence de presse dans un lieu qui symbolise parfaitement le concept : la Villa Fleurié, une magnifique case créole dans les hauts de Bellepierre, un haut lieu de la gastronomie locale et de l’art de vivre créole, un écrin qui convient bien à la DS 7, qui, soit-dit en passant, arbore dorénavant à l’arrière un tout nouveau logo « DS AUTOMOBILES», DS ayant décidé de laisser l’appellation «crossback» à Citroën.

Le «DS Club de La Réunion» compte déjà de nombreux membres, qui bénéficient de nombreux avantages haut de gamme : invitation aux vernissages d’expositions, avant-premières de spectacles, ateliers culinaires personnalisés, etc. la liste se complète au fur et à mesure et est accessible depuis l’appli MyDS, qui permet non seulement de ne rien rater des privilèges associés à la carte mais aussi de prendre rendez-vous avec le SAV, surveiller la charge de sa batterie et même programmer la climatisation pour entrer dans une voiture à la bonne température.

Photos © vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Les modifications sur le véhicule sont vraiment en finesse, pour ne pas dire dans le raffinement. Extérieurement, les voies sont plus larges (+24 mm à l’avant et +10 mm à l’arrière), la caisse est abaissée de 15 mm, les feux arrière sont plus éfilés, la grille de calandre est plus large, il y a moins de chromes, etc. sans oublier d’étonnants feux de jours translucides et de nouvelles jantes qui vont maintenant jusqu’à 21 pouces en finition supérieure, certainement pour rouler sur les platebandes des allemandes ! Mais la silhouette reste la même et on identifie la DS 7 au 1^er coup d’œil. À l’intérieur, très peu de changements à signaler, si ce n’est de nouveaux revêtements et l’«infotainement» qui a évolué.

«radar de zombies»

La nouvelle DS 7 apporte confort et sérénité avec sa panoplie d’aides à la conduite, qui a parfaitement intégré qu’un bon serviteur doit savoir rester à sa place. Par exemple, le «radar de zombies» comme nous avons choisi de l’appeler, DS Night Vision de son vrai nom, concrètement une caméra infra-rouge dans la calandre, va vous alerter si, de nuit, un chien, un cycliste sans éclairage ou un bipède bizarre traverse la route sans crier gare, mais la voiture ne va pas s’arrêter toute seule comme le fait une Volvo, seulement vous alerter.

Une autre caméra, située elle en haut du parebrise, scanne la route pour repérer trous et bosses et la DS 7 modifie sa suspension en conséquence, afin de retrouver la sensation «tapis volant» de la DS historique. De même, les phares sont composés de 3 séries de 28 leds chacun (soit 84 au total) qui permettent non seulement d’éclairer l’intérieur du virage lorsqu’on braque le volant (comme la DS historique), mais également d’adapter automatiquement le faisceau lumineux lorsque l’on croise un véhicule, pour ne jamais l’éblouir.

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• 1 Vanessa Niamor (DS expert, responsable DS St-Denis)
• 2 Marc Bergeretti (directeur pôle automobile groupe Caillé)
• 3 Anthony Debuisson (DS expert, responsable DS Saint-Pierre)
• 4 Sihem Oulmane (directrice marketing JCA)
• 5 Johanna Makuta (communication DS Réunion)
• 6 Émilie Dubard (cheffe de produit DS)

Sous le capot, on trouve essentiellement des motorisations hybrides, notamment celle que PSA utilise déjà sur la nouvelle 508, qui associe un turbo essence de 200 chevaux et deux moteurs électrique (un sur le train avant et le deuxième sur le train arrière) pour offrir au total 360 chevaux. Cette motorisation haut de gamme est uniquement disponible à La Réunion avec la finition la plus haute «La Première». Le cœur des ventes sera constitué par les deux hybrides plus sages, de 300 et 225 chevaux, et le bien connu diesel Blue HDi de 130 chevaux, pour les gros rouleurs. Le PureTech 180 chevaux (essence) est retiré du catalogue (en Europe) et une pure électrique est dans les tuyaux.

Comme le souligne Marc Bergeretti (DG du pôle automobile du groupe Caillé): «On vit une révolution industrielle, avec la fin du thermique annoncée pour 2035 et la norme Euro VII qui devrait voir le jour en 2025. Cela a des répercutions sur l’industrie mais aussi sur l’après-vente. Par exemple, le diesel Blue HDi de 130 chevaux est certainement le tout dernier diesel de Stellantis, mais nous devrons continuer à assurer l’après-vente».

 

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