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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le 4 septembre 2014

BMW 428i cabriolet (F33)

Les cheveux au vent

Leal Réunion nous a gâté cet été: après l’i3 et la 220i, nous avons eu le plaisir d’essayer à Munich et ses alentours le magnifique cabriolet série 4, la version équipée du nouveau 4 cylindres de 2 litres de cylindrée développant 245 ch et permettant le 0 à 100 en 6,4 secondes. Pour parcourir les petites routes de Bavière, tracer sur l’autoroute ou flâner en ville, c’est diabolique, on n’a plus envie de s’arrêter, seulement d’avancer, se laisser bercer par les virages, d’aller toujours plus loin, jusqu’à la tombée de la nuit (qui en été en Allemagne tombe fort tard). Il existe des voitures qui vous envoûtent et cette 428i cabriolet en fait partie.

La Bavière est une très belle région, très boisée et parsemée de grands lacs où les Allemands s’adonnent volontiers à la voile. Les bons restaurants et les hôtels de charme ne manquent pas. C’est bien simple, on ne se croyait pas à un voyage de presse mais un voyage de lune de miel! Et celle qui faisait chavirer notre cœur, c’était bien entendu cette nouvelle série 4 cabriolet (qu’alliez-vous penser, on est professionnel).

Départ de Munich, plus exactement du parking en sous-sol du «quatre cylindres», le siège de BMW, reconnaissable à ses 4 tours, et direction le sud de Munich, en suivant les indications du GPS programmée par l’équipe d’Irmgard Arsenschek, chargée des relations presse de BMW pour la région Afrique, Europe de l’Est et Dom-Tom.

Photos © vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Lac Walchense (Bavière)
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En ville, rien à redire, c’est cool de rouler en cab, fermé ou la capote repliée. Encore qu’il ne s’agit pas à proprement parlé d’une capote mais bel et bien d’un toit rigide escamotable, en trois parties. On peut décapoter ou refermer à l’arrêt ou en roulant à faible vitesse, cela ne prend que quelques secondes. L’insonorisation est parfaite capote fermée (même meilleure que sur un coupé) et capote ouverte, un énorme travail a été accompli par les ingénieurs BMW pour que l’écoulement de l’air soit maîtrisé et que l’on ne ressente absolument aucune turbulence, juste un vent léger, et cela quelque soit la vitesse (n’oubliez pas que les autoroutes allemandes comportent de larges tronçons où la vitesse n’est pas limitée).

Le talent des ingénieurs à ce niveau est confirmé par les chiffres de coefficient de pénétration dans l’air (cx): 0,28 en configuration fermée et 0,33 en configuration ouverte. La seule précaution à prendre avec ce cabriolet est de ne pas remplir le coffre à ras bord si on veut rouler décapoté. En effet, le toit rigide en trois parties se replie et va ensuite se ranger intégralement dans le coffre (pour ne pas créer de turbulences aérodynamiques). Cela se fait selon une cinématique complexe et surprenante (le couvercle de la malle arrière s’ouvre à ce moment de façon antagoniste) mais l’imposante mécanique présente dans le coffre veille à ce que cette cinématique soit parfaitement fiable.

Vous comprenez bien que si le coffre est plein de valises ou de sacs de courses, forcément, le toit escamotable ne peut pas s’y loger. C’est pourquoi on trouve dans le coffre de notre cabriolet BMW un panneau qui selon sa position permet de charger le coffre à ras bord ou délimiter l’espace restant si on veut transporter quelque-chose dans le coffre et en même temps rouler cheveux aux vents. Le toit rigide ne peut s’escamoter que si et seulement si le panneau est en position adéquate. Sinon, la commande d’ouverture ne répond pas. Cela semble compliqué au départ mais à l’usage c’est très simple.

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Après nous être attardés sur le contenu du coffre, passons un peu à l’avant. On notera que BMW harmonise l’appellation de ses séries (chiffres impairs pour les berlines et chiffres pairs pour les coupés/cabriolets) mais que la logique d’antan concernant la motorisation comporte de plus en plus d’exceptions. Par exemple, si la 220i (lire son essai par ailleurs) est bien un coupé avec un moteur essence de 2,0 litres de cylindrée, cette 428i n’a pas un 2,8 litres comme on peut le penser, mais un moteur de 2,0 litres, simplement plus poussé (245 chevaux contre 184 chevaux).

245 chevaux pour une voiture qui pèse 1700 kg (avec boîte automatique double embrayage à 8 rapports), cela fait un rapport poids/puissance de 1 cheval pour emmener 7 kg: c’est un bon ratio. D’autant plus qu’aux sensations mesurables (0 à 100 en 6,4 secondes) il y a les sensations subjectives de rouler cheveux au vent, avec le bruit de l’échappement au plus près des oreilles! On notera que la 428i accélère aussi fort avec la boîte automatique à 8 rapports qu’avec la boîte manuelle à 6 rapports. C’est logique, d’une part, cette boîte auto tire beaucoup plus court sur les quatre premiers rapports.

En clair, l’équivalent de la 4e méca c’est la 6e auto. Et d’autre part, grâce au système de double embrayage, il n’y a pas de trou entre chaque rapport, l’accélération reste constante. Ceux qui pensent qu’une boîte manuelle est plus sportif doivent réviser leur jugement.

Après notre petit périple à travers la Bavière à bord de ce cabriolet 428i, nous avons eu de la peine de rendre les clefs au staff BMW. C’est une voiture attachante. Elle parvient à séduire à la fois notre raison (fiche technique, qualité de fabrication, performances mesurées) et notre cœur (sensations de conduite, complicité avec la voiture, tranquillité d’esprit), des qualités rares de nos jours.

 # BMW   # Allemagne drapeau   # sportive   # cabriolet 

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