Mis en ligne par Ignace de Witte le 4 mai 2016
La BMW Nine T est évidemment un hommage à la BMW R90S, icône des années 80. Mais elle s’appelle aussi comme ça parce qu’elle a été lancée en 2014, lors du 90e anniversaire de la marque bavaroise. Cette moto au look néo-vintage est 100% moderne quant à sa conception, ce qui en fait une moto très efficace, même confrontée à la plus féroce concurrence japonaise.
Un cadre en treillis tubulaire, un moteur de BMW R1200 GS qui participe à la rigidité du cadre, des freins empruntés à la BMW S 1000 RR, une fourche classique mais à tubes inversés, des freins avec ABS, un look inspiré d’un modèle mythique de la marque: les ingénieurs de BMW ont associé le nouveau et la tradition pour nous offrir un roadster élégant et en même temps très efficace.
Photos © vroum.info
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Pour en profiter au maximum, il faut piloter cette moto comme toutes les BMW, c’est à dire en enroulant sur le couple; il est inutile de jongler avec la boîte de vitesses (à 6 rapports). Cette moto est légère (198 kg à sec) et très maniable, un appui du genoux sur le réservoir du côté extérieur au virage et un petit contre-braquage du guidon et hop, elle plonge à la corde.
En ville, elle se faufile entre les voitures comme une 125.
Côté mécanique, c’est toujours un bicylindres à plat mais on est loin, très loin de la R90S avec son moteur culbuté et ses carburateurs italiens à boisseaux (Dell-Orto). Les culbuteurs ont cédé la place à une distribution par chaînes, on a droit maintenant à un double arbre à cames en tête et quatre soupapes par cylindre. Les carbus ont cédés la place à une injection électronique et un pot catalytique avec une sonde lambda. Le refroidissement est maintenant «air+huile».
Tout cet arsenal lui permet de revendiquer des performances comparables à la concurrence: 81 kW (110 chevaux) et 119 Nm de couple. Sauf que la BMW Nine T est beaucoup plus classe!