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Ignace de Witte le 4 juin 2018
Elle a la taille d’un jouet et, justement, elle est très joueuse: les 160 Nm de couple de son moteur électrique, disponibles dès 0 tours/minute, en font la reine des départs arrêtés et rares sont les voitures qui démarrent aussi vite quand le feu passe au vert. Forcément, la Smart est rattrapée au bout de quelques centaines de mètres par les thermiques, mais ce n’est pas grave: l’essentiel est de leur avoir mis la honte pendant quelques secondes!
À l’avant, la Greenflash (niveau de finition supérieur) est chaussée de pneus en 185/50R16, et à l’arrière, elle est équipée de 205/45R16, pour faire passer la puissance à la route. Le moteur ne développe que 81 chevaux (60kW) mais les chevaux de moteurs électriques sont spéciaux: ils ne savent pas trotter, ils passent directement du pas au galop!
Les gommes larges assurent également une excellente tenue de route en virage, d’autant plus que le poids à vide est d’à peine 1085kg et que le centre de gravité est très bas, grâce au pack de batteries lithium-ion placé sous la voiture. Lors des freinages, ralentissements et autres rues en pente, l’inertie de ces 1085 kg en mouvement est utilisée pour recharger la batterie.
Celle-ci, de fabrication allemande (Deutsche Accumotive, filiale de Daimler) a une capacité de 17,6kWh, ce qui autorise une autonomie de 160 km et une recharge en à peine 45 minutes avec un chargeur de 22kW (6 heures avec une prise domestique 220 volts classique). Elle est garantie 8 ans/100.000km.
Photos © vroum.info
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La nouvelle génération de Smart a été conçue dès le départ pour accueillir une motorisation électrique, qui est en fait la seule qui soit parfaitement cohérente avec sa vocation citadine.
Le moteur électrique (sous le plancher du coffre) est évidemment silencieux mais il émet quand même un son, qui rappelle, à l’accélération, celui d’une rame de métro qui démarre, au loin. Le capot avant se déclipse pour accéder aux fluides (lave-glace, liquides de frein, liquide de refroidissement) et la batterie 12 volts des accessoires (phares, klaxon, vitres, etc.)
Les portes sont immenses, pour faciliter l’accès à bord mais aussi pour l’effet esthétique. Par contre, mais ça on s’en doute: le coffre n’est pas très grand. Il contient quand même 260 litres, à comparer avec les 210 litres de contenance d’un caddie® de supermarché. L’ouverture du hayon en deux parties est très pratique.
Comme c’est une propulsion, le train avant est libéré des cardans et permet d’obtenir un rayon de braquage de seulement 6,75m, ce qui avec une «longueur» hors tout d’à peine 2695 mm et une direction à assistance électrique, est un gage de manœuvrabilité record: on se gare vraiment dans un trou de souris ! L’équipement est très complet, avec une clim efficace et… une caméra de recul, ce qui est presque comique !
Ce joujou extra est à vous à partir de 28.800 € TTC, soit, avec les 6000 € de bonus écologique, 22.800 €, un tarif qu’il faut évaluer en ayant à l’esprit: 1) vous ne ferez plus jamais le plein de carburant et 2) vous allez moins tourner en rond avant de trouver une place ! Votre serviteur (1m87) s’est trouvé vraiment très à l’aise dans l’habitacle, beaucoup plus spacieux que de nombreux coupés sportifs que je connais! La position de conduite est assez haute, ce qui est très agréable en ville et pour monter/descendre de voiture.
Co-développée avec Renault, la smart fortwo électrique est assemblée par Daimler à Hambach en Lorraine, donc «made in France».
