Mis en ligne par
Ignace de Witte
le 4 avril 2018
Photos © vroum.info
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Le Peugeot 3008 a été élu, à juste titre, voiture de l’année 2017. Le groupe PSA a racheté Opel en août 2017, mais le Grandland X que sort la marque au blitz (éclair en allemand) a été conçu avant, lorsque les deux marques collaboraient déjà, mais sous une autre forme.
Les deux SUV sont en tout cas très proches techniquement et tout le monde se pose la même question: pourquoi choisir l’un plutôt que l’autre? Réponse: le tarif, mais aussi le besoin de se démarquer.
Le très beau Peugeot 3008 n’a pas à rougir de son cousin allemand: l’Opel Grandland X (pour l’inscrire dans la lignée Mokka X, Crossland X) partage la même plateforme EMP2 et certaines motorisations, mais il est totalement différent.
Si les ingénieurs des deux côtés du Rhin connaissent le téléphone, les designers ont vraiment travaillé chacun de leur côté et si on met les deux véhicules côte à côte, on ne va trouver aucun élément identique, chacun est bien identifiable comme appartenant à sa marque!
Globalement, le Grandland est un peu plus classique et conventionnel, à l’extérieur comme à l’intérieur. Par exemple, pas de i-cockpit, mais un bloc compteurs traditionnel, avec de vraies aiguilles qui bougent, et donc un volant de taille normale.
Sur la balance, le Grandland avoue 1.353 kilos à vide, ce qui est parfaitement cohérent avec son gabarit. Celui-ci est massif, mais les immenses roues de 19 pouces atténuent cette sensation visuelle.
À noter qu’il s’agit d’une traction avant, il n’y a pas de version 4x4 disponible, mais une aide électronique à la motricité «grip control». Une pseudo-version 4x4 sera peut-être disponible si le constructeur lance une version hybride avec un moteur électrique sur le train arrière.
Au volant, et c’est une très bonne nouvelle, on retrouve la tenue de route et le confort signés Peugeot. Sous le capot, l’offre de départ est le 1,2 litre essence turbo de 130 chevaux et 230Nm de couple. C’est un trois cylindres qui bénéficie de la technologie «Puretech» pour être à la fois sobre et performant, et, ma foi, il y parvient plutôt brillamment.
Il ne va pas vous étourdir à l’accélération comme le dernier SUV Lamborghini ou tout défoncer sur son passage comme le ferait un Hummer H1, mais il va vous permettre d’accéder avec toute votre petite famille au plus près du joli kiosque que vous avez choisi pour le pique-nique dominical.
Le couple maxi est disponible dès 1.750tr/min, ce qui est un régime très bas pour un moteur essence: c’est le fruit de la technologie Puretech.
Mais sur ce type de véhicule, la clientèle diesel reste importante et Opel propose donc un 1,6 litre «Ecotec» de 120 chevaux (qui n’est autre que le Blue HDi de 120 chevaux chez Peugeot) et un 1,2 litre «Ecotec» turbo 130 chevaux (le Puretech 130 chevaux de chez Peugeot). Ce sont deux blocs quatre cylindres.
La Sogécore nous a concocté un petit tour dans l’Ouest afin d’apprécier les qualités dynamiques du Grandland sur 4 voies et petites routes des hauts, avec les différentes motorisations disponibles. Dans tous les cas, le rapport poids/puissance est satisfaisant.
Le châssis et les suspensions sont identiques au 3008 et la seule différence à la conduite tient au diamètre du volant: celui du 3008 est plus petit, à cause du i-cockpit, ce qui modifie légèrement les sensations au niveau de la direction.
Ah oui, une dernière précision: l’Opel Grandland X est fabriqué à Sochaux, sur les chaînes PSA, et donc l’argument «made in France» ne va pas les départager!
