Mis en ligne par
Ignace de Witte
le 14 août 2019
Lors de sa présentation officielle à la presse , la nouvelle Classe A nous avait fortement impressionné par son équipement et surtout son tableau de bord. L’essai routier confirme que ce modèle d’entrée de gamme a bien vocation de mettre plein d’étoiles dans les yeux des clients.
Audi, BMW et Mercedes proposent des produits différents mais comparables et rares sont les clients qui ne font pas le tour des trois concessions avant de se décider. Le choix devient difficile car les trois marques allemandes ont toutes fait de gros investissements sur ce segment, car il concerne une clientèle jeune, qu’il est intéressant de capter et fidéliser, pour garantir l’avenir de la marque. On les appelle «primo-accédants».
La nouvelle Classe A mise sur son contenu technologique, avec en premier lieu ce nouveau style de tableau de bord qui est maintenant décliné sur presque toute la gamme et qui réunit en un seul bloc les compteurs et l’écran multifonctions central, de sorte à former une immense tablette numérique qui semble posée sur la planche de bord.
La Classe A avait changé radicalement en 2012, passant du segment des petites citadines au segment supérieur, pas de bouleversement cette-fois-ci, juste quelques améliorations. L’évolution est plus remarquable au niveau de l’équipement: la Classe A bénéficie maintenant d’équipements de série qui étaient auparavant en option (ou sur les modèles supérieurs), ce qui correspond à une tendance forte.
Cette politique de Mercedes chamboule un peu le «game» car les clients doivent utiliser une machine à calculer pour comparer «à équipement égal» car on sait que chez les Allemands, les options sont chères !
Photos © vroum.info
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La décision finale d’achat se prend généralement après l’un essai routier. Nous avons roulé en ville, sur la route des Tamarins et un peu dans les hauts avec cette nouvelle Classe A, qui est, faut-il le rappeler, une traction avant. Franchement: elle apporte tout ce qu’une Mercedes peut apporter, au point de se demander pourquoi monter en gamme !
En ville, son petit gabarit permet de se garer facilement, surtout que l’on est très bien aidé par les caméras et le «bird view». Sur quatre voies, son moteur a suffisamment d’allonge pour grimper rapidement à la vitesse maximum autorisée à la Réunion (110 km/h). Sur les petites routes des hauts, son poids raisonnable (1375 kg), son couple important (même sur la petite 180d de notre essai) et la boîte de vitesses parfaitement étagée gèrent parfaitement la situation.
La motorisation 180d est parfaitement cohérente avec une utilisation familiale. Ceux qui veulent des performances plus élevées ne se contenteront pas du «pack AMG» qui est strictement esthétique, mais opteront pour une vraie Classe A sauce AMG et ils auront même le choix entre deux versions: A35 et A45. Relisez à ce propos notre article sur la A45 AMG Petronas
Pour compléter votre information, vous serez sans doute intéressés par la présentation officielle à la presse et notre essai de la version hybride rechargeable (A250e) .
