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Mis en ligne par
Ignace de Witte
le 31 mai 2019
Le Range Rover fait toujours rêver mais les temps sont durs pour les gros 4x4, accusés par les écolos de nuire gravement à l’environnement à cause de leur gros moteur thermique nécessaire pour déplacer leurs deux tonnes. Cette version hybride permet de changer cette image (et de faire des économies).
Le nouveau Range Rover Sport arbore de nouveaux boucliers avant et arrière, de nouveaux phares à leds, plus fins, et de nouvelles jantes (de 19 à 22 pouces) mais seuls les spécialistes remarqueront que le toit est aussi plus plongeant, comme le nouvel Evoque. On a donc bien à faire à un nouveau modèle et pas un simple «facelift». La revue de détails fait effectivement apparaître des changements à n’en plus finir.
Le tableau de bord est entièrement numérique, avec un écran de 12,3 pouces pour le bloc compteurs devant le pilote et deux écrans de 10 pouces sur la console centrale pour les fonctions accessoires et les commandes de confort (réglages, GPS, climatisation, auto-radio, applications, etc.) à part ça, c’est toujours une profusion de cuir Windsor et un luxe phénoménal dans tous les détails qui font que ce véhicule est toujours un des plus réjouissants à piloter.
Petite hybridation parce que la batterie de 13,1 kWh (logée dans le coffre) se recharge en à peine deux heures sur une borne 7kW. Elle ne permet que 45 km d’autonomie en mode électrique, mais c’est suffisant pour glisser silencieusement quand il est nécessaire d’être discret et, mine de rien, le petit coup de boost que procure l’électrique est loin d’être négligeable. Quand on combine les 116ch électriques et les 300 ch thermiques du 2 litres 4 cylindres «Ingenium», on dispose au total de 404 ch et 640 Nm de couple pour déplacer les 2,5 tonnes de l’engin.
Photos © vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
La boîte de vitesses est automatique et offre 8 rapports. À noter que le moteur électrique est intégré à la boîte de vitesses. Le Range Rover offre toujours des capacités de franchissement hors pair. Il est capable de franchir un gué à hauteur de la roue.
Ses 404 ch lui permettent de «grimper aux arbres» mais on est toujours un peu «auto-limité» par le fait que personne n’a le cœur d’abîmer un si beau véhicule et qu’en tout terrain on n’est jamais totalement à l’abris d’une branche ou d’un rocher qui touche la carrosserie ou le bas de caisse.
Pour rappel, le Range Rover Sport hybride a fait le buzz sur internet en escaladant le célèbre escalier à 45° de Tianmen (Chine), qui comporte 999 marches et 99 virages. C’est le premier SUV a réaliser cet exploit. Vous trouverez facilement la vidéo sur youtube en tapant «range rover dragon challenge». La merveilleuse suspension pneumatique du Range Rover Sport est pour beaucoup dans la réussite de cet exploit.
L’intérêt de l’hybridation est technologique, au niveau de l’image mais l’impact est aussi fiscal: le moteur thermique cubant moins de 2 litres et n’émettant que 71g de CO2/km, le Range bénéficie d’un taux d’octroi de mer de seulement 6,5% et il échappe au malus.
On doit au final signer un chèque de 122.000 € (finition supérieure HSE dynamic), pour rouler à bord d’un des véhicules les plus extraordinaires du marché en terme d’image, de luxe et de prestations. À noter que cette version hybride, avec sa batterie dans le coffre, est incompatible avec l’option 7 places.
