Mis en ligne par rédaction le 4 novembre 2011
Présentée en première mondiale au Salon de l’automobile de Paris, ce nouvel opus de la marque aux chevrons confirme le virage entamé avec la DS3: meilleure qualité perçue, esthétique avant-gardiste et une tenue de route digne de la mythique DS dont ces nouveaux modèles reprennent le nom évocateur. Le moteur, développés en partenariat avec BMW, est aussi un atout.
Lors de son lancement, la DS3 a fait l’effet d’une bombe sur le marché automobile et a très vite obtenu le surnom de «tueuse de Mini», en raison de sa philosophie totalement différente (ne pas s’inspirer du passé mais regarder vers l’avenir) et en raison des remarquables efforts accomplis au niveau de la finition, qui se rapproche des standards allemands, qui en font la coqueluche des jeunes citadins branchés. La DS4 lui emboîte le pas et le succès commercial devrait être au rendez-vous.
La DS3 est une petite citadine 3 portes. La DS4 est une berline compacte 5 portes, mais dont les portes arrières ont été visuellement escamotées, afin de conférer à la voiture une ligne de coupé. Si notre mémoire est bonne, c’est Alfa Romeo qui a lancé cette mode des poignées de portes arrières intégrées à l’encadrement, inspirée du tuning, en 1997, avec la 156. Citroën a donc repris cette recette qui a fait ses preuves pour cumuler les avantages d’une berline (accès facile aux places arrières) et d’un coupé (ligne plus raffinée).
Mais Citroën ne s’est pas contenté de ça: la marque aux chevrons a également opté pour une silhouette surélevée, comme un SUV, afin que le conducteur dispose d’une bonne visibilité sur la circulation. En outre, la voiture est équipée d’un immense pare-brise, pour une impression de liberté.
Photos © vroum.info
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L’élégance de la carrosserie est peaufinée à l’aide d’une ceinture chromée qui entoure les vitres latérales et par des passages de roues musculeux mettant bien en valeur de belles jantes en alliage, de 16, 17 ou 18 pouces, en fonction du degré de finition, et même 19 pouces en option. Vue de l’extérieur, la DS4 est donc une très belle voiture, même si elle est, à notre humble avis, un peu moins «bouleversante» que la DS3.
Lorsque l’on s’installe à l’intérieur, la première impression est que c’est facile de monter à bord, grâce à la position de conduite surélevée. Les plastiques sont de qualité, souples au toucher comme nous y ont habitués les allemands. Le pédalier est en aluminium. L’impression générale est très positive: Citroën a fait d’immenses progrès au niveau de la qualité perçue. Et si vous optez pour la plus belle finition, vous aurez même droit à de magnifiques sièges en cuir au look «bracelet montre» surprenant et qui rappellent que les Français savent eux-aussi faire dans le grand luxe.
Le luxe, c’est aussi les sensations et la sécurité. De ce côté, on est servi. La voiture semble scotchée à la route, ce qui est très sécurisant, et on peut tenir une moyenne élevée sans jamais avoir l’impression de dépasser les possibilités de la voiture. Cela tient aux trains avant et arrières, qui sont de conception classique (pseudo-mac Pherson à l’avant et à traverse déformable à l’arrière) mais dont la mise au point et parfaite, et à une excellente direction à assistance hydraulique, dont le compresseur est mû électriquement (et pas par une courroie sur le vilebrequin). Jérémie Maestracci, chef de projet CITROEN DS4, explique: « Nous avons absolument cherché à ce que le conducteur ait l’impression d’avoir les roues au bout des doigts, pour un toucher de route unique ».
Lors de la conduite, on apprécie une autre qualité de cette voiture: l’ambiance très feutrée, obtenue grâce à une suppression de toute vibration et tout bruit extérieur. Il paraît que même le pare-brise contient un film amortissant, pour ne pas amplifier les micro vibrations!
Les clients étant de plus en plus sensibles au respect de l’environnement, Citroën se devait d’en tenir compte. Pas encore de version électrique, à hydrogène ou même hybride mais simplement une technologie dite «microhybride». En clair, la Citroën DS4 est équipée d’un système Stop&Start qui permet la mise en veille instantanée du moteur dans toutes les situations où la voiture est à l’arrêt (feu rouge, bouchon) et d’un alternateur réversible permettant la récupération de l’énergie lorsque le véhicule ralentit.
Quant aux motorisations disponibles, vous avez le choix entre trois moteurs essence développés en partenariat avec BMW, de 120, 155 ou 200 chevaux, et 2 moteurs diesel de 110 ou 160 chevaux, tous deux équipés d’un FAP (Filtre À Particules). Tous ces moteurs sont dotés de boîtes de vitesses à 6 rapports, manuelles ou manuelles pilotées.
Comme son illustre ancêtre la DS, la DS4 éclaire l’intérieur des virages, un équipement bien utile quand on emprunte la route de la Montagne de nuit. On est loin des câbles de vélo fixés à la direction qui font pivoter les projecteurs, aujourd’hui, la DS4 éclaire dans les virage à l’aide de projecteurs additionnels situés sous le bouclier, qui s’allument quand on braque le volant de plus de 60 °. En tous cas, l’esprit Citroën est respecté et cette DS4 n’usurpe pas son nom de DS!